La lutte contre le changement climatique passe inévitablement par un changement majeur de notre régime alimentaire.
Notre alimentation contribue à 25 % des émissions de gaz à effet de serre et certains modes de production ont parfois de lourdes conséquences sur l’environnement : utilisation d’engrais et pesticides, dégradation des sols et des réserves en eau, forte consommation d’énergie… près de 80 % de la déforestation mondiale est par exemple causée par l’agriculture.
Mais d’autres problématiques sont également en jeu, comme la santé des personnes et la lutte contre la précarité.
Pour nourrir les futurs 10 milliards d’habitants sur notre planète, il faudra absolument changer nos modes de production et de consommation.
Pourquoi acheter de saison ?
Les fruits et légumes consommés hors saison sont soit cultivés sous serre soit importés de pays lointains. Les tomates cultivées sous serre nécessitent par exemple 4,5 fois plus d’énergie et d’intrants que celles plantées en pleine terre, selon une étude de l’Inra. Les serres doivent être chauffées 24 h/24, éclairées et ventilées, ce qui génère un énorme gaspillage d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre.
Exemple concret
Un kilo d’asperges vertes espagnoles livrées par camion = 1,5 kgeqCO2 soit 218 feuilles de papie A4.
Par avion du Pérou = 15 kgeqCO2 soit 3 275 feuilles de papier A4.
Ainsi, en consommant de saison et local, nous émettons le moins possible d’émissions de gaz à effet de serre. Ce qui est bon pour la planète est aussi bon pour nous.